Le ministère de l'Intérieur contredit son message et nous affirme désormais, ce 18 mars à 11 heures, que l'autorisation sur smartphone n'est finalement pas acceptée. Seule une version imprimée ou sur papier libre fonctionne.

C’est peu dire que la communication du gouvernement autour du confinement en France est confuse. Christophe Castaner rappelait que cette attestation pouvait être imprimée ou reproduite sur papier libre, notamment pour ceux n'ayant pas d'imprimante à disposition. Contrairement a ce que laissaient entendre certains sites officiels et la gendarmerie sur Twitter hier, il n'est pas possible de présenter une version numérique.

VERS UNE APPLICATION DÉDIÉE ?
Cependant le gouvernement laisse entendre qu'il pourrait plancher sur une application dédiée, qui remplacerait l’attestation papier au besoin. En l’absence de précision sur le sujet, il est difficile de savoir quand cette solution « digitale » pourra être mise en place, puisqu’elle doit être développée et testée avant d’être lancée pour le grand public.
QUEL JUSTIFICATIF POUR QUEL TRAJET
En cas de déplacement dans le cadre de votre travail, vous devrez également disposer d'un justificatif spécifique qui doit être rempli par votre employeur. Il mentionne les mêmes informations, mais également votre moyen de déplacement, votre trajet, la nature et le lieu de votre activité professionnelle.
Nous vous mettons à disposition plusieurs liens vérifiés, nous parlerons dans une prochaine news des arnaques informatiques qui explosent autour de la peur du coronavirus soyez donc très vigilant.
Ce soir, le Premier Ministre a précisé sur France 2 que l'attestation de déplacement devait être renouvelée pour chaque sortie (ou tout du moins chaque jour puisqu'elle est datée). Dans le cadre de trajets effectués pour votre travail, le justificatif fourni par votre employeur, qui ne nécessite aucun renouvellement, suffit en cas de contrôle.
En cas de non-respect de ces obligations, vous pourrez recevoir une amende, hier une transition « pédagogique » avait été prévu mais dès aujourd’hui son montant est de 135 euros. Le défaut de paiement dans les 45 jours fera passer la douloureuse à 375 euros, précise le décret publié ce matin.